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Nội dung Text: Báo cáo lâm nghiêp: "foliaire Méthode de de m surface ":_1:_: lésée mesure par Marssonina brunnea (Ell. et Ev.) Magn"
Note technique
Méthode de ---.. d.1 m s...1._-- ":_1:_: lésée
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urface foliaire
mesure
par Marssonina brunnea (Ell. et Ev.) Magn.
Patricia MAURER, J. PINON Isabelle GENETET
INRA, Laboratoire de Patlzologie forestière
abora atoire P at ologie
Centre de Recherches de Nancy, Champenoux, F 54280 Seichamps
Résumé
Une méthode a été mise au point afin de quantifier le degré d’infection de feuilles
de peuplier par Mar.ssonina brunnen. En décolorant les feuilles par le DMSO, les parties
saines deviennent transparentes alors que les nécroses brunes et le halo de tissu chlorotique
qui les entoure demeurent opaques. Cette différence de contraste est mise à profit pour
mesurer à l’analyseur d’image la surface des tissus infectés.
Mots clés : Décoloration, analyse d’image.
Introduction
1.
L’infection des feuilles due à Marssonina brunnea
pousses de peuplier,
jeunes
et
Ev.) Magn. (téléomorphe : Drepanopeziza punctiformis Gremmen), s’exprime
(Ell. et
par l’apparition de petites taches brunes sur les deux faces du limbe foliaire. Ces
taches mesurent environ un millimètre de diamètre et s’entourent progressivement d’un
halo chlorotique. Elles peuvent être très nombreuses.
La quantification de l’infection du feuillage fait généralement appel à des
méthodes basées sur la fréquence de ces taches. C & C (1969) ont
NI
ASTFLLA ELLERINO
proposé de toutes les dénombrer sur des disques prélevés au hasard sur les feuilles.
RIDÉ (communication personnelle) affecte visuellement les feuilles d’une note issue
d’un barème en classes. Ces deux méthodes, assez bien corrélées (JoarrrrES & PIN
,
ON
1982) conviennent avant tout pour les notations au champ, qui portent sur de grands
effectifs. Elles deviennent imprécises lorsque le nombre de feuilles est limité.
Dans ce cas l’hétérogénéité de la répartition des taches sur le limbe (accumulations
le long de la nervure principale ou au bord du limbe) impose le recours au dénom-
brement parfois fastidieux de toutes les taches qui seront rapportées à la surface
du limbe. Bien que plus précise, cette méthode ignore la dualité des symptômes : le
dénombrement rend compte seulement des parties brunes (nécrosées) et omet la zone
chlorotique qui les entoure. Pourtant celle-ci est importante en surface (par compa-
raison aux taches) et traduit une perturbation physiologique de l’hôte. Enfin, il n’est
pas obligatoire qu’il y ait proportionnalité entre la densité de taches et la surface de
limbe chlorotique ou lésé.
Pour ces raisons nous avons mis au point une méthode plus précise qui permet
d’estimer la surface foliaire infectée en tenant compte à la fois des taches nécrotiques
et des plages chlorotiques.
2. Principe
La méthode est basée sur l’observation d’une différence de densité optique entre
les tissus infectés et le reste du limbe. Cette différence est accentuée par une décolo-
ration de la feuille qui autorise ultérieurement son étude à l’analyseur d’image.
.
-
en immergeant la feuille dans du diméthylsulfoxyde
Cette décoloration est acquise
IsunELS (1979) ont montré l’efficacité pour extraire
(DMSO) pur dont Hiscox & rnM
’
la chlorophylle. Le DMSO est utilisé à chaud (65 à 100°) au bain-marie selon des
durées variables (20 minutes à une heure) en fonction des caractéristiques de la
feuille (dimension, teneur en chlorophylle), ce qui implique un suivi visuel de cette
opération. Lorsque la décoloration apparaît totale, la feuille est sortie du DMSO,
rincée à l’eau et enfin séchée. Ce procédé respecte les taches brunes autour desquelles
apparaissent des zones gris-jaunâtres ayant sensiblement la même taille que les halos
chlorotiques. Le tissu vert devient totalement transparent du fait de l’extraction de
la chlorophylle (fig. 1.
)
Les feuilles ainsi préparées sont soumises à l’analyseur d’image (Leitz, Texture
Analyse System). Par un réglage de contraste les taches brunes et les halos initialement
chlorotiques deviennent opaques (plages blanches sur l’écran) alors que le tissu
sain et transparent apparaît sombre sur l’écran (fig. 2). Un programme de calcul
introduit dans l’analyseur permet la mesure de l’aire totale des plages opaques
(tissus infectés) et celle de l’ensemble du limbe, après un autre réglage de l’appareil.
Conclusion
3.
feuillage et l’analyse d’image, il devient possible
En associant la décoloration du
d’infection en intégrant l’ensemble de la surface foliaire lésée,
d’estimer le degré
notamment lorsque le parasite induit des lésions très petites et donc non mesurables
directement. D’autres applications de cette méthode sont envisageables tel que le
dénombrement de taches ou la visualisation des zones infectées sur plan film
négatif permettant la réalisation de clichés photographiques. Toutefois ceux-ci ne
peuvent être analysés par l’appareil déjà cité.
Reçu le 7 février 1986.
Accepté le 24 février 1986.
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier M&dquo;&dquo;’ Françoise H de ses précieux conseils pour
UBER
l’utilisation de l’analyseur d’image et la préparation du programme de calcul.
v..-----.
Summary
A method injured by Marssonina brunnea
for measuring foliar area
A method has bcen developed in order to quantify the infection of poplar leaves by
Mars.I’onina briu!nea. When discolouring leaves byDMSO, healthy portions become transparent
while brown necrosis and chlorotic halos surrounding them remain opaque. This difference
in contrast is utilized by an image analyser to measure the area of infected tissues.
Références bibliographiques
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