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Mémoire de Master: Les problèmes linquistiques et culturels dans la traduction du Vietnamien en français (Étude de cas des traductions en français dans le Journal télévisé de la chaîne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam)

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Présenter des fondements théoriques, des conceptions différentes de la traduction qui jouent un rôle primordial dans la collecte et l’analyse du corpus présenté dans le deuxième chapitre de cette étude. Nous n’avons pas l’ambition de présenter les éléments théoriques de façon exhaustive, nous essayerons de les classer selon un ordre allant du plus élémentaire au plus complexe.

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Nội dung Text: Mémoire de Master: Les problèmes linquistiques et culturels dans la traduction du Vietnamien en français (Étude de cas des traductions en français dans le Journal télévisé de la chaîne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam)

  1. UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES  NGUYỄN TUẤN ANH LES PROBLÈMES LINQUISTIQUES ET CULTURELS DANS LA TRADUCTION DU VIETNAMIEN EN FRANÇAIS (Étude de cas des traductions en français dans le Journal télévisé de la chaîne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam) NHỮNG KHÓ KHĂN VỀ NGÔN NGỮ VÀ VĂN HOÁ TRONG QUÁ TRÌNH BIÊN DỊCH TỪ TIẾNG VIỆT SANG TIẾNG PHÁP (Nghiên cứu trên ngữ liệu là những bản tin dịch từ tiếng Việt sang tiếng Pháp của kênh VTV4 – Đài truyền hình Việt Nam) MÉMOIRE DE MASTER Code : 60220203 Option : Linguistique française Hanoï, 2016
  2. UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES  NGUYỄN TUẤN ANH LES PROBLÈMES LINQUISTIQUES ET CULTURELS DANS LA TRADUCTION DU VIETNAMIEN EN FRANÇAIS (Étude de cas des traductions en français dans le Journal télévisé de la chaîne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam) NHỮNG KHÓ KHĂN VỀ NGÔN NGỮ VÀ VĂN HOÁ TRONG QUÁ TRÌNH BIÊN DỊCH TỪ TIẾNG VIỆT SANG TIẾNG PHÁP (Nghiên cứu trên ngữ liệu là những bản tin dịch từ tiếng Việt sang tiếng Pháp của kênh VTV4 – Đài truyền hình Việt Nam) MÉMOIRE DE MASTER Code : 60220203 Option : Linguistique française Directeur de recherche : Pr. Dr. Đinh Hồng Vân Hanoï, 2016
  3. ATTESTATION SUR L’HONNEUR Je, soussigné, Nguyen Tuan Anh, en tant qu’étudiant en master du Département d’études post-universitaires – Université de Langues et d’Études internationales – Université Nationale de Hanoï, atteste sur l’honneur que ce mémoire de master a été réalisé par moi-même, ce travail est personnel et toutes sources d’informations externes et les citations d’auteurs ont été mentionnées conformément aux usages en vigueur (Nom de l’auteur, nom de l’article, éditeur, lieu d’édition, année, page). Je certifie par ailleurs que j’ai ni contrefait, ni falsifié, ni copié l’œuvre d’autrui afin de la faire passer pour mienne. Je supporterai toutes les sanctions en cas de plagiat. Fait à Hanoï, le 20 novembre 2016 Nguyễn Tuấn Anh i
  4. REMERCIEMENTS Je tiens à remercier de prime abord sincèrement Monsieur Pr. Dr Đinh Hồng Vân, mon directeur de recherche sans l’aide duquel ce travail n'aurait pas pu voir le jour. Durant la réalisation de mon mémoire, il a consacré son temps et son énergie à me diriger à mener à bien cette étude. Son esprit ouvert, sa pertinence, son écoute attentive, sa générosité et sa bienveillance m'ont été précieux et indispensables. Il m'a apporté non seulement une multitude de conseils convaincants et des mots d’encouragement, mais même de minutieuses corrections des imperfections linguistiques. Je voudrais également adresser mes remerciements à mes professeurs du Département d’études post-universitaires – Université de langues et d’études internationales – Université nationale de Hanoï, qui m'ont proposé de nouvelles pistes de réflexion. Mes remerciements s’adressent aussi à mes collègues – traducteurs et rédacteurs de la chaîne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam qui m'ont beaucoup aidé dans la recherche documentaire. Je voudrais remercier enfin de tout cœur mes parents et ma petite sœur qui m'ont donné de l'espoir et de la force pour me permettre de mener ce travail jusqu'au bout. ii
  5. RÉSUMÉ DU MÉMOIRE Notre travail porte sur les « problèmes linguistiques et culturels dans la traduction du Vietnamien en Français ». Il se compose de 3 chapitres. Le premier chapitre constitue le cadre théorique de la recherche. Nous voudrions y présenter des fondements théoriques, des conceptions différentes de la traduction qui jouent un rôle primordial dans la collecte et l’analyse du corpus présenté dans le deuxième chapitre de cette étude. Nous n’avons pas l’ambition de présenter les éléments théoriques de façon exhaustive, nous essayerons de les classer selon un ordre allant du plus élémentaire au plus complexe. Le deuxième chapitre est consacré à l’analyse des textes journalistiques traduits du vietnamien en français. Ces derniers ont été rédigés et diffusés à la chaîne VTV4 de la Télévision du Vietnam pendant la période 2014-2016. Et le troisième chapitre portera sur quelques propositions pour améliorer les compétences des traducteurs. iii
  6. TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION ..................................................................................................... 1 1. Justification du choix du sujet de recherche ..................................................... 3 2. Objectifs de la recherche ................................................................................... 3 3. Questions et hypothèses de recherche............................................................... 4 4. Méthodologie de recherche ............................................................................... 4 5. Choix du corpus ................................................................................................ 4 6. Structure du mémoire ........................................................................................ 4 CONTENU ................................................................................................................ .6 Chapitre 1 : Aperçu des théories de la traduction .............................................. 6 1.1 Qu’est-ce que la traduction ? .......................................................................... 6 1.1.1 Approches linguistiques et sociolinguistiques ........................................ 7 1.1.1.1 Traduction par la simplification ........................................................ 8 Approche d’Ilboudo ....................................................................................... 9 1.1.1.2 Approche de Catford ....................................................................... 11 1.1.1.3 Approche de Vinay et de Darbelnet ................................................ 12 1.1.1.4 Approche de Mounin ....................................................................... 14 1.1.1.5 Approche de E. Nida ....................................................................... 16 1.1.2 Approches fonctionnelles et culturelles ................................................. 19 1.1.2.1 Schéma de la communication verbale de R. Jakobson .................... 19 1.1.2.2 Théorie des typologies de texte de Reiss ......................................... 21 1.1.2.3 Hans J. Vermeer : la théorie du skopos et ses prolongements ........ 23 1.1.2.4 Approche de Hatim & Mason.......................................................... 25 1.2 La Théorie du Sens ....................................................................................... 27 1.2.1 Quelques conceptions interprétatives de la traduction de l’ESIT ...... 27 1.2.2 Les trois niveaux de la traduction ....................................................... 29 1.2.3 Le processus de la traduction ............................................................. 32 1.2.4 Le bagage cognitif .............................................................................. 41 1.2.5 Les équivalences et les correspondances ............................................ 43 iv
  7. 1.2.6 La fidélité dans la traduction .............................................................. 45 1.3 Les liens entre la langue et la culture dans la traduction .............................. 47 Chapitre 2 : Comment les traducteurs et rédacteurs de la chaîne VTV4 de la Télévision du Vietnam traduisent-ils ? .............................................................. 49 2.1 Présentation du corpus.................................................................................. 49 2.1.1 Caractéristiques du texte de presse télévisée ......................................... 51 2.2 Analyse du corpus : Explication des problèmes rencontrés par des traducteurs de VTV4 dans la traduction des textes journalistiques. .................. 54 2.2.1 Problèmes dans la compréhension du texte source ................................ 54 2.2.2 Problèmes dans la réexpression en langue cible .................................... 70 Chapitre 3 : Que faire pour améliorer la compétence traductionnelle des traducteurs ? ........................................................................................................ 87 3.1 Perfectionnement linguistique ...................................................................... 88 3.2 Amélioration des compétences intellectuelles ............................................. 90 CONCLUSION ........................................................................................................ 97 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................ 102 WEBOPGRAPHIE ............................................................................................... 103 ANNEXE .................................................................................................................... I v
  8. INTRODUCTION 1. Justification du choix du sujet de recherche « La traduction est une activité humaine universelle, rendue nécessaire à toutes les époques et dans toutes les parties du globe par les contacts entre communautés parlant des langues différentes que ces contacts soient individuels ou collectifs, accidentels ou permanents qu’ils soient liés à des courants d’échanges économiques ou apparaissent à l’occasion des voyages ou qu’ils fassent l’objet de codifications institutionnalisées (traités bilingues entre États, par exemple). Il n’est guère de peuplade si reculée qui sont totalement isolée et puisse se passer d’un recours à la traduction » (Lamiral, 1979: 28). Cette médiation linguistique entre communautés de langues différentes a donc toujours exigé en leur sein la présence de traducteurs et d’interprètes. De toute évidence, la traduction existe depuis fort longtemps. Elle est considérée comme un moyen très important dans l’enseignement, l’apprentissage des langues étrangères et le perfectionnement linguistique, ainsi qu’une activité humaine nécessaire aux relations culturelles, politiques, scientifiques, économiques, commerciales etc. entre les peuples, les nations, les communautés et les individus de langues maternelles différentes. En fait, comme le souligne Edmond Cary : « Le monde actuel est un monde en mouvement ; la traduction qui est elle-même passage est une des composantes essentielles de notre civilisation. Nous vivons l’âge de la traduction : celle-ci est devenue indispensable à l’accomplissement de toutes les activités humaines » (Cary, 1986: 84). Autrement dit, nous vivons dans un monde où la mondialisation résonne en écho, le rôle de la traduction est de plus en plus prépondérant et les besoins de la traduction ne cessent de s’accroître au fur et à mesure de l’intensification des échanges internationaux. Les besoins d’échanges d’informations et de transfert des technologies pour se développer et s’intégrer au monde exigent que tout le monde en sache davantage sur d’autres communautés culturelles. Pour ce faire, la communication entre les peuples constitue toujours un levier pour le développement, notamment dans le contexte de l'intégration mondiale actuel. Les échanges multiformes entre les pays contribuent largement à améliorer la vie des populations. C'est pour cette raison que le Vietnam prête ces dernières années une attention particulière à la politique d'ouverture. Les étrangers sont invités et encouragés à prendre part à presque tous les secteurs d’activités : économie, culture, éducation, tourisme, etc ... et les liens entre le pays et les partenaires internationaux se resserrent de jour en jour. Promouvoir le Vietnam, sa culture et ses habitants au monde reste toujours une politique prioritaire de l’État. Nous voyons donc le rôle extrêmement important de la présence des traducteurs et des interprètes en la 1
  9. matière. Selon Victor Hugo, « les traducteurs sont les ponts […] entre les peuples,». Ils sont aussi « les gardiens, les protecteurs, et les propagateurs des cultures du monde », selon le Président de l’Université Paris III, Henri Béhar. Je suis traducteur et rédacteur du Journal en français de la chaîne internationale de VTV4 de la Télévision nationale du Viet Nam. En ce qui concerne mon travail, chaque jour, j’ai pour tâche principale de traduire des textes d’actualité du vietnamien en français. Puis, les produits des traductions sont ensuite rédigés et diffusés à la chaîne VTV4 à 3 heures du matin (heure locale). En ce qui concerne la traduction, cette activité consiste à déverbaliser, après avoir compris le texte original, puis de reformuler ou exprimer un message. Cela n'est pas toujours facile. Car pour ce faire, le traducteur doit disposer d’un certain nombre d’outils: une bonne connaissance de la langue du texte, la compréhension du sujet, la bonne maîtrise de la langue de rédaction, mais aussi une méthode judicieuse, des réflexes adéquats, qui vont lui permettre de saisir pleinement le message de l’auteur véhiculé par le texte, ce qui aboutira à une bonne traduction par la recherche d’équivalences, sans se laisser enfermer dans les simples correspondances. Cependant, nous savons qu’il existe toujours des différences entre les langues. De toute évidence, ces écarts obligent le traducteur à se débrouiller pour soigner les textes produits. Actuellement, les problèmes auxquels les traducteurs vietnamiens se sont heurtés dans leur travail résident très souvent dans la grande différence entre les systèmes linguistiques vietnamien et français et dans la différence entre la culture vietnamienne et la culture française. La traduction des textes journalistiques du vietnamien en français m’a fait prendre conscience de quelques problèmes rencontrés lors de la traduction tels que les problèmes dans la compréhension du texte source, les problèmes liés à la terminologie (traduction des termes spécialisés), les problèmes liés au transfert des facteurs culturels ou les problèmes dans la réexpression du texte source. Ces problèmes seraient dus à l’insuffisance des connaissances thématiques, des connaissances linguistiques ; des connaissances extralinguistiques, à l’absence de déverbalisation, etc…. Ces difficultés rencontrées nous poussent à mener cette recherche intitulée « Les problèmes linguistiques et culturels dans la traduction du Vietnamien en Français », et dont l’objectif, sur lequel nous reviendrons plus loin, est d’étudier les rapports entre langue et culture dans la traduction, considérée à la fois comme un phénomène linguistique et culturel. Nous avons eu la chance de découvrir la Théorie interprétative de la traduction développée à l’ESIT. Et nous sommes convaincus que c’est le meilleur outil pour résoudre de nombreux problèmes de traduction notamment ceux concernant des aspects 2
  10. linguistiques et culturels. Et dans notre étude, nous avons pour l’objectif de prouver que cette théorie est valide dans la traduction des articles de presse. 2. Objectifs de la recherche Notre travail de recherche abordera l’étude des problèmes rencontrés dans la traduction pour viser un objectif plus ambitieux, c'est d'élucider des causes profondes susceptibles d'expliquer les difficultés auxquelles les traducteurs et rédacteurs du Journal en français de la chaîne VTV4 se sont heurtées dans la traduction des textes journalistiques du vietnamien en français. Ainsi, notre étude vise à proposer quelques solutions pour améliorer des compétences traductionnelles des traducteurs vietnamiens dans la traduction des articles de presse du Vietnamien en Français en général et la capacité de réexpression des textes destinés à la télévision en particulier. 3. Questions et hypothèses de recherche  Dans le cadre de mémoire de fin d’études post-universitaires, nous essayons de trouver les réponses à ces questions suivantes :  Quels sont problèmes linguistiques et culturels rencontrés par les traducteurs du Journal en français de la chaîne VTV4 dans la traduction des articles de presse du vietnamien en français?  Quels sont les éléments qui influencent la qualité des traductions chez les traducteurs ?  Serait-il possible de trouver dans la Théorie interprétative de la traduction des solutions aux difficultés de la traduction des textes journalistiques?  Ces questions nous permettent de formuler les hypothèses suivantes :  Les problèmes observés lors de la traduction par les traducteurs du Journal en français de la chaîne VTV4 sont divers : les problèmes dans la compréhension du texte source, les problèmes liés au jargon et à la terminologie (traduction des termes spécialisés), les problèmes concernant la réexpression du texte source et ceux liés au transfert des facteurs culturels. Ces problèmes seraient dues à l’insuffisance des connaissances thématiques, linguistiques, extralinguistiques ; à l’absence de déverbalisation, etc…  La qualité des traductions dépend d’une part de la bonne compréhension des messages de l’auteur du texte de départ ; d’autre part, le contexte et le cotexte constituent les deux facteurs importants permettant aux traducteurs d’accéder au sens véhiculé par le texte. 3
  11.  La Théorie interprétative de la traduction fournit des outils efficaces pour résoudre de nombreux problèmes de traduction notamment ceux de la traduction des articles de presse. 4. Méthodologie de recherche La principale méthode à laquelle que nous recourons dans notre recherche est la méthode descriptive avec ses propres techniques telles que : la recherche documentaire, l’observation systématique, l’analyse des résultats,…. Cette méthode nous permet de présenter une situation, de décrire, de présenter les circonstances et de fournir une image précise d’un phénomène ou d’une situation particulière. Tout au long de la recherche et surtout dans la collecte et l’analyse des données interviennent donc plusieurs méthodes différentes telles que méthode qualitative, synthétique ou analytique. Du point de vue traductologique, l’ensemble du travail se situera dans le cadre de la Théorie interprétative de la traduction qui s’attache à montrer que d’une part, tout énoncé mobilise aussi bien chez le locuteur que chez l’interlocuteur une double connaissance, linguistique et cognitive, et d’autre part, traduire, c’est restituer dans une langue le sens partiellement explicité dans le texte. Du point de vue théorique et méthodologique, nous nous efforcerons d’appliquer les procédés d’analyse et de critique tels qu’ils ont été utilisés dans les ouvrages des tenants de la Théorie interprétative de la traduction. 5. Choix du corpus Notre recherche se réalise sur un corpus constitué de 9 textes journalistiques traduits du vietnamien en français par les rédacteur et traducteurs de la chaîne VTV4 pendant la période 2014-2016. Ces derniers sont liés à différents domaines. Le fait que je suis rédacteur et traducteurs à la chaîne VTV4 va faciliter la recherche en la matière. 6. Structure du mémoire Notre travail s’articule autour de trois chapitres. Le premier chapitre constitue le cadre théorique de la recherche. Nous voudrions y présenter des fondements théoriques, des conceptions différentes de la traduction qui jouent un rôle primordial dans la collecte et l’analyse du corpus présenté dans le deuxième chapitre de cette étude. Nous n’avons pas l’ambition de présenter les éléments théoriques de façon exhaustive, nous essayerons de les classer selon un ordre allant du plus élémentaire au plus complexe. Le deuxième chapitre sera consacré à l’analyse des textes journalistiques traduits du vietnamien en français. Ces derniers ont été rédigés et diffusés à la 4
  12. chaîne VTV4 de la Télévision du Vietnam au cours des deux années 2014-2015. Cette analyse vise à identifier les causes des difficultés des traducteurs lors de la traduction. Le troisième chapitre portera sur quelques propositions pour améliorer des compétences des traducteurs. 5
  13. CHAPITRE I APERÇU DES THÉORIES DE LA TRADUCTION Le premier chapitre vise à clarifier des problèmes théoriques, qui, à leurs tours, jouent un rôle primordial dans la collecte et l’analyse du corpus présenté ci-dessous. Il serait prétentieux de vouloir aborder ici de façon exhaustive toutes les théories de la traduction, nous essayerons de les classer selon un ordre allant du plus élémentaire au plus complexe. Ce chapitre est divisé en deux parties. La première porte sur les définitions de la traduction selon différents courants, la deuxième partie sur la traduction qui est conçue par les auteurs de la Théorie du Sens. 1.1 Qu’est-ce que la traduction ? Il est incontestable que la traduction a elle-même une longue histoire marquant différents courants de cette matière. De nombreuses définitions ainsi conceptions de traduction ne cessent donc de s’ajouter aux connaissances de l’Humanité sur ce sujet. Un grand nombre de théoriciens et de praticiens dans le domaine de la traduction s’accordent pour dire qu’il n’est pas facile de proposer une définition pertinente de la traduction. Ce qui en résulte le plus souvent c’est plutôt une description, ce qui démontre la complexité de cette opération. Cette première partie a pour but de présenter quelques définitions de la traduction proposées par différents auteurs et aussi de préciser le rapport entre la traduction et la linguistique. La traduction connaît sans doute une longue histoire qui demande une étude bien détaillée pour la comprendre vraiment. Même si l’objectif de l’étude n’est pas de cette étendue, la compréhension de l’évolution de la traduction n’est pas inutile. Donc, vouloir écrire une évolution de l’histoire de la traduction, nous essayons de répondre à une série de questions suivantes. Depuis quand traduit-on ? Pourquoi traduit-on ? A-t-on toujours traduit de la même façon ? Y-a-t-il des époques favorables à la traduction ? Et la liste pourrait s’allonger. C’est dire que l’entreprise est vaste. Étudier l’histoire de la traduction, en effet, équivaut en quelque sorte à reprendre l’histoire du monde, l’histoire des civilisations, mais par le biais de la traduction. A la différence près, cependant, que l’histoire de la traduction n’a pas la continuité de l’Histoire et qu’elle présente, bien au contraire, de nombreuses lacunes et dans le temps et dans l’espace. Selon Woodsworth (1996 : 13), dans la perspective de son enseignement, elle a proposé plusieurs découpages de l'histoire de la traduction qui combine réflexion et théorie à la pratique. Ainsi elle a distingué les découpages dans le temps et 6
  14. l'espace, et les types de traduction (la traduction biblique, la traduction littéraire et la traduction scientifique). Munday (2001 : 2), dans son étude récente sur la traductologie, associe découpages temporels et orientations théoriques: la période avant le XXè siècle, les théories linguistiques et les développements récents. Dans la mesure où notre analyse n'est pas une étude de l'histoire de la traduction, nous mettrons l'accent sur les théories contemporaines qui sont à même de nous fournir une méthode d'analyse de notre problématique. Nous partirons d’approches purement linguistiques pour aboutir à des approches qui tiennent compte des aspects linguistiques et culturels dans la traduction. La théorie de la traduction au XXè siècle Le XXè siècle est le siècle d’épanouissement de la linguistique, dès lors elle est considérée comme une science indépendante. Cette révolution linguistique entraîne aussi l’évolution de la traduction car la linguistique noue toujours un lien très étroit avec la traduction. Il existe de nombreuses approches explicatives de la traduction. Chaque approche se caractérise, en règle générale, par une terminologie propre, des catégories spécifiques et une méthodologie distincte. On peut distinguer aussi des courants différents dans une même approche. La combinaison des plusieurs approches ne peut qu'enrichir la traductologie. Dans le cadre de notre recherche, nous nous permettons de distinguer deux approches : les approches linguistiques et sociolinguistiques, et les approches fonctionnelles et culturelles. 1.1.1 Approches linguistiques et sociolinguistiques L’abondance des théories linguistiques et l’influence longtemps exercée par celles-ci sur la traduction s’expliquent sans doute par la conception même de cette dernière. D’abord, la définition la plus courante qui considère la traduction comme étant le passage d’un message dans une langue source vers une langue cible. Si l’on considère l’évolution de la réflexion et de la théorie, on se rend compte que la traduction a été longtemps associée à la linguistique contrastive. Parmi les premiers à formuler les théories linguistiques de la traduction les plus connues, on peut citer Vinay et Darbelnet (1958), Mounin (1963), Catford (1965). A présent, nous nous permettons de présenter les principales approches linguistiques et sociolinguistiques de la traduction, nous allons exposer des ébauches de conseils pratiques de traduction. On verra qu’en réalité, ces conseils portent plutôt sur des aspects linguistiques de la traduction. 1.1.1.1 Traduction par la simplification 7
  15. La traduction par la simplification, mise au point par l’INADESFORMATION, une organisation interafricaine de développement, repose sur le français fondamental. Il a été développé dans les années 1950 par le ministère de l’Éducation nationale en France, sur l'initiative de l'UNESCO, comme instrument de communication pour ceux qui ne maîtrisent pas assez bien la langue française, en particulier les immigrés et les populations des pays francophones d’outre-mer. Il ne constitue pas une langue, mais un niveau de langue qui se caractérise par la simplicité de son vocabulaire et de sa syntaxe. La traduction par la simplification est une méthode utilisée surtout dans la traduction vers les langues nationales africaines. Cette simplification se fait en transformant les deux éléments qui constituent la structure superficielle de la langue, à l’origine de sa complexité, à savoir le vocabulaire et la syntaxe (INADES- FORMATION, 1986 : 21). La simplification ou le transfert est suivi par la restructuration du texte qui consiste à reconstituer l'ensemble du texte en respectant les principes suivants : 1. le style du texte simplifié doit être correct ; 2. le français fondamental se rapproche du langage oral ; 3. la signification et l'ordre logique des propositions doivent être gardés ; 4. les relations temporelles du texte doivent être restituées ; 5. le style du texte simplifié doit garder le ton du texte initial ; 6. les expressions triviales ou trop familières sont à proscrire ; 7. le rythme et l'euphonie du texte doivent être respectés. La traduction par la simplification avec ses trois phases (analyse, simplification et restructuration) ressemble à la méthode interprétative, sur laquelle nous reviendrons plus loin, qui en compte également trois (interprétation, déverbalisation et reformulation). Toutes les deux méthodes cherchent à extraire le sens du texte source pour le ré-exprimer dans la langue cible. Toutes deux s’inspirent du langage oral. Pour illustrer la méthode de traduction par la simplification, nous allons reprendre un exemple tiré de l’ouvrage de l’INADES-FORMATION (1986). Dans la phrase suivante : «l’analphabétisme est une violation des droits de l’homme», ce sont les termes qui sont complexes, mais la structure est simple : sujet + verbe + attribut. Dans de pareilles circonstances, le traducteur doit expliquer ou reformuler la phrase. L’abstraction étant marquée, la paraphrase est recommandée. Les partisans de la méthode de la traduction par la simplification proposent la simplification suivante : «Si tu veux que ton frère soit un homme, apprends-lui à lire 8
  16. et à écrire». Il s’agit en fait, si nous nous référons à la catégorisation de la traduction de Jakobson, de passer par la traduction intralinguale pour aboutir à la traduction interlinguale. La simplification terminologique est l’approche proposée par Ilboudo (1986) dans le cadre de la traduction technique dans les langues nationales que nous allons exposer brièvement. Approche d’Ilboudo Pour Ilboudo, dans toute entreprise de traduction dans les langues nationales la simplification des concepts constitue un préalable indispensable. Dans le cadre de la production des documents en langues nationales portant sur les instruments de gestion et de formation au profit des coopératives rurales, Ilboudo indique la démarche à suivre après la traduction des termes en français simple. La traduction dans les langues nationales doit être précédée par la traduction des termes techniques en langues nationales, qui se déroule en trois phases : la recherche terminologique, le dépouillement et le pré-test des néologismes. La recherche terminologique comporte trois pistes. La première concerne les coopérateurs. Il s’agit d’une recherche auprès des membres des institutions bénéficiaires de la traduction, en particulier les membres monolingues. La seconde piste est celle des spécialistes maîtrisant la langue nationale et le domaine coopératif. La troisième piste est une recherche documentaire qui permet de trouver des données et des termes pour la traduction de concepts. Dans la mesure où la phase de recherche terminologique peut aboutir à la collection de plusieurs termes, la phase de dépouillement, qui doit associer la structure juridique responsable des langues nationales (académies ou commissions nationales des langues), vise à guider le choix du terme le plus adéquat selon les critères de dépouillement et de sélection suivants : la conformité avec la structure de la langue, l’adéquation notionnelle afin de s’assurer que le nouveau terme cerne de près la notion à traduire et éviter ainsi de retenir des traductions erronées, la facilité de compréhension, l’acceptabilité par les locuteurs et la brièveté du terme. Selon l’auteur, les quatre premiers critères sont les plus déterminants. La dernière phase, avant la production des documents en langues nationales, concerne le pré-test des néologismes auprès de locuteurs monolingues à partir des mêmes critères que ceux de la phase précédente : « La terminologie ayant une fonction essentielle de communication, il y a lieu de se préoccuper du degré de compréhension, de l’acceptabilité, de la 9
  17. conformité avec la structure de la langue et de l’adéquation notionnelle des néologies proposées » (Ilboudou, 1986: 31). Quant à la production des documents en langues nationales elle-même, Ilboudo se contente de dire qu’elle « est relativement facilitée par la disponibilité des termes techniques issus de la recherche terminologique » (Ilboudou, 1986: 31). Les méthodes de traduction préconisées par Ilboudo et par l’INADESFORMATION sont certes intéressantes, elles ne constituent pas des approches théoriques de la traduction. Cependant, elles méritent d’être mentionnées car, comme on le verra, elles seront utiles lors de l’analyse de notre corpus de traduction, en particulier des stratégies de traduction. Utilisée dans les traductions pour la vulgarisation, la traduction par la simplification présente de nombreux avantages. D'abord, elle est une méthode orientée vers la langue et la culture cibles, en particulier les langues et les cultures africaines. On peut dire que les conseils pratiques qu’elle formule se font l’écho de la théorie de Nida, que nous verrons plus loin, selon laquelle le sens ou le message doit être privilégié par rapport à la forme en cas de conflit entre les deux. Mais on peut se demander si la simplification du vocabulaire et de la structure du texte n'appauvrit pas le texte source et la langue source. L’exemple ci-dessus, que nous reprenons, « l’analphabétisme est une violation des droits de l’homme », a été simplifié en « si tu veux que ton frère soit un homme, apprends-lui à lire et à écrire ». Une telle simplification misogyne constitue une transformation du message original des droits humains. Elle peut également être perçue comme une infantilisation du public cible. Certains principes de la traduction par la simplification semblent vagues et confus et posent même la question de responsabilité morale et éthique du traducteur. Par exemple, le principe selon lequel sont à proscrire les expressions triviales ou trop familières est-il du ressort du traducteur ? Le traducteur a-t-il le droit d'omettre des parties d'un texte sous prétexte qu'il comporte des expressions triviales ? Qu'est- ce qu’une expression triviale ? Un tel principe ne va-t-il pas à l'encontre de la règle d'or de la traduction par la simplification qui consiste à «ne rien ajouter au sens d'un texte et ne rien lui enlever» (INADES-FORMATION, 1986: 38). En laissant de côté ces contradictions, on ne peut s’empêcher de relever le caractère prescriptif et normatif de la traduction par la simplification. Après cet exposé sur la méthode de traduction par la simplification, nous allons nous intéresser maintenant aux approches linguistiques et sociolinguistiques de la traduction. 10
  18. 1.1.1.2 Approche de John Catford (1917-2009) Pour Catford, la traduction est une opération entre langues, c'est-à-dire un processus de substitution d'un texte dans une langue par un autre texte dans une autre langue. Cette conception de la traduction amène Catford à poser l'équivalence comme étant au centre de la pratique et de la théorie de la traduction : « A central problem of translation-practice is that of finding TL [target language] translation equivalents. A central task of translation theory is that of defining the nature and conditions of translation equivalence (Catford, 1965: 21). Catford distingue deux types d'équivalence : l'équivalence textuelle et la correspondance formelle. L'équivalence textuelle est toute forme de texte cible dont l'observation permet de dire qu'elle est l'équivalent d'une forme de texte source, tandis qu'il y a correspondance formelle lorsque les différentes catégories de la langue cible occupent la même place que celle de la langue source. Catford distingue également la traduction réduite (« restricted translation »), par opposition à la traduction totale (« total translation »), définie comme « replacement of SL textual material by equivalent TL textual material, at one level » (Catford, 1965: 22). Cette notion de traduction réduite désigne l’équivalence aux niveaux phonologique, graphologique, grammatical ou lexical. Ce type de traduction présente très peu d’intérêt pour la traduction qui, comme les thérociens conviendront par la suite, porte en général sur des textes. Selon Catford, la traduction peut s’avérer impossible, et il distingue deux situations : l’intraduisibilité linguistique et l’intraduisibilté culturelle. L’intraduisibilité linguistique provient de l’absence d’équivalents dans la langue cible et l’intraduisibilté culturelle renvoie à l’absence d’éléments culturels de la langue source dans la culture de la langue cible. Après cette analyse, Catford ramène l’intraduisibilité culturelle à l’intraduisibilité linguistique, car dit-il : « to talk of ‘cultural untranslatability’ may be just another way of talking about colloquial untranslatability : the impossibility of finding an equivalent collocation in the TL. And this would be a type of linguistic untranslatability » (Catford, 1965: 101). Une telle attitude conduit Catford à envisager le processus de traduction sous l’angle linguistique, même s’il reconnaît que les différences linguistiques reflètent les différences culturelles. Les écarts («shifts») constatés dans la traduction sont la conséquence directe de la divergence entre équivalence formelle et équivalence 11
  19. textuelle : « By ‘shifts’ we mean departures from formal correspondence in the process of going from the SL to the TL » (Catford, 1965: 73). Il distingue deux types d’écart : les écarts de niveau («level shifts») et les écarts de catégorie («category shifts»). Les écarts de niveau concernent, par exemple, l’expression d’éléments grammaticaux de la langue source en éléments lexicaux dans la langue cible et vice versa. Quant aux écarts de catégories, ils traitent des changements intrasystémiques qui peuvent intervenir lors du processus de traduction au niveau de la structure, de la classe, d’unité ou de rang. De toutes les théories linguistiques de la traduction, celle de Catford a rencontré le moins de succès, parce qu’elle est trop axée sur le système linguistique au lieu de l’usage qu’on en fait. Malgré sa distinction entre correspondance formelle et équivalence textuelle, il n’arrive pas à percevoir que cette différence provient du lien étroit entre langue et culture, et que, par conséquent, on ne saurait réduire la traduction à un transfert purement linguistique. Les écarts dans la traduction («translation shifts») que constate Catford constituent une description des résultats du processus, plutôt que d’une théorisation pouvant servir dans l’activité traduisante. L’approche de Catford représente les théories ayant une conception linguistique et mécaniste de la traduction qui non seulement ne correspond pas à la pratique, mais bien souvent conduit à l’impossibilité de la traduction entre deux langues. Certains linguistes, à l’instar de Vinay & Darbelnet (1958 / 1995) et de leurs procédés de traduction que nous allons examiner ci-dessous, pensent que la traduction est possible par le biais d’une étude comparative de la structure de la paire de langues en présence. 1.1.1.3 Approche de Jean-Paul Vinay (1910-1999) et de Jean Darbelnet (1904-1990) L’ouvrage Stylistique comparée du français et de l'anglais (1958) de Vinay et Darbelnet parut pour la première fois en anglais en 1995 sous le titre de Comparative Stylistics of French and English. A Methodology for Translation (une traduction et une édition de Sager et Hamel). Ces deux auteurs tentent de développer dans leur ouvrage une approche de la traduction à partir d'une étude comparative du français et de l'anglais. Ils estiment que la traduction, le passage d'une langue A à une langue B, relève d'une discipline de nature comparative. Le but d’une telle discipline est d'expliquer les procédés impliqués dans le processus de traduction et de faciliter sa réalisation par la mise en relief de lois valables pour les deux langues en présence. La discipline susceptible d'expliquer le mécanisme de la traduction n'est rien d'autre que la stylistique comparée selon Vinay & Darbelnet. 12
  20. La stylistique comparée est fondée sur la connaissance de deux structures linguistiques ancrées dans deux cultures qui, par nature, appréhendent la réalité de façon différente. Pour Vinay et Darbelnet, traduction et stylistique comparée sont indissociables et toute comparaison doit porter sur des données équivalentes. Il existe un lien étroit d'interdépendance entre traduction et stylistique : « The procedures of the translator and the comparative stylistician are closely linked, if in opposite senses. Comparative stylistics begins with translation to formulate its rules; translators use the rules of comparative stylistics to carry out translations » (Vinay & Darbelnet, 1995: 5). Parmi les rôles qu'ils assignent à la traduction, il y a celui de la comparaison de deux langues. La traduction permet de mener des recherches sur le fonctionnement d'une langue par rapport à une autre et c'est en cela que l’étude de la traduction est une discipline auxiliaire de la linguistique. Leur conception de la traduction repose sur la linguistique saussurienne qui fait la distinction entre langue et parole : « Langue refers to the words and expressions generally available to speakers, quite independent of the use they make of them. Once we actually speak or write, these words belong to parole » (Vinay & Darbelnet, 1995: 15). L'émetteur d'un message utilise les ressources de la langue pour transmettre un message qui est personnel et imprévisible. Cette distinction entre langue et parole permet aux auteurs de soutenir que les difficultés liées à la traduction proviennent de la parole plutôt que de la langue. Cependant, Vinay et Darbelnet notent que la langue nous étant donnée comporte des servitudes et des options qui sont respectivement la grammaire et la stylistique. Il appartient donc au traducteur de faire la part des choses entre ce qui est imposé au rédacteur et ce qui relève de son libre choix. Servitudes et options opèrent sur trois plans : le lexique, l'agencement et le message. Elles sont à la base des différentes stratégies possibles de traduction. Pour Vinay et Darbelnet, il en existe deux : la traduction directe ou la littérale et la traduction oblique. La traduction directe consiste à transposer les éléments de la langue source dans la langue cible, mais lorsque la transposition s’avère impossible à cause des différences structurelles et métalinguistiques entre langue source et langue cible, la traduction oblique s’impose. Vinay et Darbelnet ont proposé sept procédés de traduction à savoir : l’emprunt, le calque, la traduction littérale, la transposition, la modulation, l’équivalence et l’adaptation. 13
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