Rapport de recherche: "? La mort de Renan sage-femme à prix abordable, c'est la fin de l'obéissance est une soumission de la culture?"

Chia sẻ: Nguyễn Phương Hà Linh Linh | Ngày: | Loại File: PDF | Số trang:6

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Petite histoire comme un genre littéraire. Il est souvent l'histoire racontée dans la prose et ont tendance à être court, concis et de l'histoire implique plus que le roman de longueur. Habituellement seule la longueur d'histoires courtes de quelques lignes à quelques dizaines de pages, tandis que le roman est très difficile de s'arrêter à ce nombre. Par conséquent, l'histoire est toujours le cas, le problème le plus important de l'art histoire courte.

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Nội dung Text: Rapport de recherche: "? La mort de Renan sage-femme à prix abordable, c'est la fin de l'obéissance est une soumission de la culture?"

§¹i häc Vinh T¹p chÝ khoa häc, tËp XXXVI, sè 1b-2007 La mort de mme de Rªnal est-elle la consÐquence de la soumission ? Est –ce que la soumision est une portÐ culturelle? (a) Lª ThÞ Thu H RÐsumÐ. Dans cet article. µ travers la mort de Madame de Rªnal, on justifie le cachet culturel de la soumission dont les manifestations concrÌtes: la concience de la soumission µ l’esprit de la matresse de Julien Sorel; la soumission du devoir maternel et conjural de Madame de Rªnal et enfin, la mort de l’hÐroine se prÐsente de la tache forcÐe de la soumission. marbre, devant elle, la tªte de Julien, et L’extrait Lµ Ðtait enveloppÐ la baisait au front… ce qui restait de Julien Mathilde suivit son amant jusqu’au L’extrait Lµ Ðtait enveloppÐ ce qui tembeau qu’il s’Ðtait choisi. Un grand restait de Julien se place µ la page 556, nombre de prªtres escortaient la biÌre c’est la derniÌre page du roman Le et, à l’insu de tous, seule dans sa Rouge et le Noir de Stendhal, suivant la voiture drapÐe, elle porta sur ses version de GF Flaramion en 1964. Pour genoux la tªte de l’homme qu’elle avait objectiviser des analyses, il vaut mieux tant aimÐ. faire apparaître l’extrait . Le voici : ArrivÐs ainsi vers le point le plus FouquÐ1 n’eut pas le courage de ÐlevÐ d’une des hautes montagnes du parler ni de se lever. Il lui2 montra du Jura, au milieu de la nuit, dans cette doigt un grand manteau bleu sur le petite grotte magnifiquement illuminÐe plancher; là etait enveloppÐ ce qui d’un nombre de cierges, vingt prªtres restait de Julien. Elle se jeta à genoux. cÐlÐbrÌrent le service des morts. Tous Le souvenir de Boniface de La Mole et les habitants des petits villages de de Marguerite de Navarre3 lui donna montagnes, traversÐs par le convoi, sans doute un courage surhumain. Ses l’avaient suivi, attirÐs par la singularitÐ mains tremblantes ouvrirent le de cette Ðtrange cÐrÐmonie. manteau. FouquÐ dÐtourna les yeux. Il Mathilde parut au milieu d’eux en entendit Mathilde marcher avec longs vªtements de deuil, et, à la fin prÐcipitation dans la chambre. Elle du service, leur fit jeter plusieurs allumait plusieurs bougies. Lorsque milliers de piÌces de cinq francs. FouquÐ eut la force de la regarder, elle avait placÐ sur une petite table de NhËn bµi ngµy 12/10/2006. Söa ch÷a xong 20/12/2006. 39
§¹i häc Vinh T¹p chÝ khoa häc, tËp XXXVI, sè 1b-2007 RestÐe seule avec FouquÐ, elle voulut mouvements de Mathilde () insistent sur son amour si promesse. Elle ne chercha en aucune fort pour Julien. La prÐsence du convoi en pleine nuit et leurs animations maniÌre ◊ attenter µ sa vie; mais trois () signification…En se basant sur l’ renforcent le mysÌre et l’Ðtrange de extrait de vingtaine lignes ci-dessus, on l’enterrement de Julien ambitieux. trouve que l’auteur concentre la MÐcaniquement, la description de la description sur l’enterrement de Julien mort de Mme de Rªnal est classÐe µ la et sur l’amour et la douleur de fin de l’extrait et aussi µ la fin du Mathilde. En effet, on reconnait roman. Elle contient la plus modeste visiblement que presque tous les dÐtails proportion contre les autres concernent l’enterrement de Julien, la descriptions dans l’extrait: une demie µ douleur et l’amour de Mathilde. Des vingt lignes complÌtes. A l’opposÐ des nuances et des gestes du personnage descriptions analysÐes ci-dessus, la intermÐdiaire FouquÐ () complÐmentaire. Le classement en soulignent la douleur, la vraie douleur dernier, la moindre proportion, la de Mathilde de La Mole. D’autres 40
§¹i häc Vinh T¹p chÝ khoa häc, tËp XXXVI, sè 1b-2007 la vie quotidienne, on peut dire que la description de faon gÐnÐrale, est- ce soumission est de penser ou de faire en que tout cela veut dire que l’image de la mort de Mme de Rªnal Ðtait-elle moindre suivant la pression de la puissance, de l’autoritÐ d’autrui. valeur par rapport µ la valeur du Tout d’abord, la soumission roman et de l’extrait? La rÐponse est reprÐsente la pensÐe srement non. Parce qu’ avant tout, caractÐristiquement hiÐrachique (ausi dans une proposition de 6 mots bien la hiÐrarchie sociale que la () il y a deux verbes mourir dirige le geste et , de plus en plus , elle et embrasset qui suscitent des devient comportement omniprÐsent imaginations: les yeux fermÐs/les bras dans la vie: l’enfant obÐit aux parents, croisÐs ; les liaisons entre le verbe le serveur se soumet au maitre, embrasser et le nom de complÐment l’employÐ se soumet au chef etc. Du direct enfants, entre l’image d’une mÌre temps immÐmorial µ nos jours, la morte et l’image des enfants en ses bras soumission ne se perd jamais dans la croisÐs inspirent un amour matenel trÌs vie socialle ni dans la vie familiale, elle Ðmouvant. D’autre part, la est parallÌle aux activitÐs spirituelles condensation de l’image µ travers les de l’homme quoiqu’elle soit de positif ou deux verbes opposÐs mourir (l’Ðtat de nÐgatif, quoiqu’elle soit un fait plus immobile) et embrasser (l’animation obligatoire que conscient. L’ existence sentimentale) laisse au lecteur des de la soumission est tout µ fait questions sur des causes de la mort de permanent, nÐcessaire et omniprÐsente Mme de Rªnal dont la soumission de dans la vie de gÐnÐration µ gÐnÐration , l’amour au devoir. elle devient mode de pensÐe, mode de Qu’est-ce que la soumission? Est- vie et c’est µ partir de cela qu’on la ce qu’elle est une portÐ culturelle? trouve culturelle. La soumission, c’est le nom qui vient du verbe “soumettre” et, suivant le L’effleurement, la conscience de dictionnaire Le Robert d’aujourd’hui, la soumission µ l’esprit de la Paris (France),1993, “soumettre”, c’est maîtresse et la rÐsonance de mort de (p.960). Ou encore: > ( Petit Larousse trÌs frappante et trÌs affective :
§¹i häc Vinh T¹p chÝ khoa häc, tËp XXXVI, sè 1b-2007 >>(Stendhal, Le Rouge et le Noir, l’intention de sa maîtresse et lui, un domestique, il doit obÐir µ la maîtresse. version GF Flammarion , Paris, 1964, En effet, la conscience de soumission de p. 556). Pourquoi est - elle morte trois jours aprÌs la mort de Julien? Et Julien commande son geste. Mais quant µ Mme de Rªnal, le geste sous le signe de pourquoi choisit-elle la mort et non la soumission de Julien qu’elle ne saisit l’amour maternel tandis qu’elle aime bien ses enfants? La question ramÌne le pas et son amour irrÐsistible pour lecteur µ la promenade fatale dans Julien la trompent et rendent la rÐsonance d’amour qui la ramÌne, l’obscuritÐ du prÐcepteur avec sa maîtresse. C’est µ de cette promenade pauvre femme, µ la mort que l’effleurement se produit. Et cet inÐvitablement. effleurement µ la main de Julien et de L’amour et la soumission du Mme de Rªnal dans la nuit est la racine devoir maternel et de celui d’une de l’incidence, il devient par hasard femme complice de l’amour nÐ du coeur de la L’amour et la soumission du devoir maîtresse. Mmede Rªnal, qui est sensible maternel et de celui d’une femme au charme romantique de Julien, sent s’affrontent. Mme de Rªnal aime tant de l’effleurement un coup de vent vital Julien Sorel, malheureusement elle est de l’amour. Ce coup de vent de l’amour mariÐe, elle a des enfants. L’amour et l’ est plus fort que jamais quand Julien Ðtat civil la mettent dans une lutte ne tire pas sa main de la main de sa psychologique extrªmement furieuse maîtresse . TombÐe amoureuse de dont la consÐquence est la mort. Julien aussit«t les premiers jours de la L’amour ou le devoir qu’ elle doit rencontre, Mme de Rªnal ne voit de ce choisir? C’est vraiment difficile µ geste qu’ un amour rÐciproque, la rÐpondre pour elle. Elle aime le question pourquoi Julien ne tire pas sa prÐcepteur et elle sait aussi bien que le main de la sienne ne se lui pose pas. Le devoir ne lui permet pas. Que doit-elle seul narrateur qui est toujours ÐveillÐ faire pour ne perdre ni l’un ni l’autre? nous dit: (Stendhal, Le Rouge et le Noir, mariÐe. L’amour en cachette et version GF Flammarion , Paris 1964, p. l’encerclement du devoir la font vivre 75). C’est Ðvident que la cause vient de toujours en crainte. Le sentiment la concience de soumission de Julien mystÐrieux grandit jour le jour dans Sorel. Il ne tire pas sa main parce qu’il son coeur et la conscience de soumission pense que cet effleurement est du devoir ne font pas non plus de 42
§¹i häc Vinh T¹p chÝ khoa häc, tËp XXXVI, sè 1b-2007 concessions. L’amour est fort , mais le qu’elle se captive µ l’amour. Qu’est-ce devoir lui est beaucoup plus puissant qui se passerait si elle ne cÐdait pas au qu’elle n’a pas de courage pour protÐger devoir? Malheureusement, en rÐalitÐ, la son vrai amour. Elle fait toujours donc soumission du devoir l’a convaincue et a face au conflit l’amour et le devoir . Une prÐcipitÐ son amour µ la situation sans hypothÌse, si la consience de issue. Enfin, pour se dÐlivrer de la soumission n’existait pas dans la vie, soumission, de celle qui tue son amour, Mme de Rªnal choisit la mort comme la Mme de Rªnal ne souffrirait srement solution finale. pas comme elle souffrait et elle vivrait heureuse µ c«tÐ de son amant. Mais, Conclusion L’image de la mort de Mme de Rªnal, l’hypothÌse est simplement hypothÌse. La soumission est disponible, elle peut un dÐtail trÌs sensible, suggÌre d’autres obliger n’importe qui µ faire des choses informations valables µ part la qu’on ne veut pas quelques fois faire sensation littÐraire. La soumission du dont l’histoire de Mme de Rªnal est un devoir analysÐe ci-dessus contribue exemple. tant«t µ mieux comprendre des images littÐraires concernant un personnage La mort de Mmede Rªnal- l’attache principal du roman cÐlÌbre Le Rouge et forcÐe de la soumission le Noir, tant«t µ faire reconnaître une L’image exprime bien que Mme de rÐalitÐ et ce qui se reflÌte dans la Rªnal ne peut pas continuer µ vivre littÐrature. sans Julien, sans amour. Mais pourquoi A partir des suggestion des dÐtails n’a-t- elle pas la solution pour sauver littÐraires, faire fouiller, dÐvelopper non son amour en Ðtant vivante? A des cachets culturels mais ausi d’autres l’Ðvidence, Mme de Rªnal n’a pas informations sous-entendues est un fait d’audace de quitter son devoir µ cause nÐcessaire pour rendre le plaisir µ faire de la pression de puissance et d’autoritÐ de la lecture et µ avancer l’imagination. de la famille dont le mari est le coeur, Et alors, rendre le plaisir de travailler elle s’oblige alors µ obÐir au devoir et µ en enseignement et apprentissage de la vivre de son amour en secret. Le devoir littÐrature. lui demande de se soumettre tandis 43
§¹i häc Vinh T¹p chÝ khoa häc, tËp XXXVI, sè 1b-2007 Livres consulter [1] Aline Gohard-Radenkovic, L’Ðcrit stratÐgie et pratiques, CLE- Paris 1995. [2] Catherine Cazaban, ...LittÐrature 1re Textes et mÐthode, Hatier, Paris, 1994. [3] Christine Campoli,... , LittÐrature Du Moyen- ¢ge au XXe siÌcle, Paris 1994. [4] ÐvelyneAmon..., Grandes oeuvres de la littÐrature franaise, Larousse Bordas, Paris 1997. [5] Francoise BouillÐ,…, Le Robert dictionnaire d’auj’ourd’hui, Paris, 1993. [6] Marie- Caroline Carlier,... , ItinÐraires littÐraires XIXe siÌcle, France 1997. [7] Stendhal, Le Rouge et le Noir, version GF Flammarion , Paris, 1964. [8] …, Petit Larousse illustrÐ, Paris, 1994. Tãm t¾t C¸i chÕt cña B ®¬ Rªnan ph¶i ch¨ng l kÕt côc cña sù phôc tïng? Sù phôc tïng l mét nÐt v¨n ho¸? Trªn c¬ së x¸c ®Þnh vÞ trÝ h×nh ¶nh c¸i chÕt cña Bµ ®¬ Rªnan, x¸c ®Þnh néi hµm thuËt ng÷ phôc tïng, x¸c ®Þnh sù phôc tïng nh− mét nÐt v¨n ho¸ chóng t«i ®i s©u ph©n tÝch mét sè biÓu hiÖn cô thÓ lµm næi bËt ý thøc phôc tïng xÐt trªn b×nh diÖn v¨n ho¸. (a) Foreign Departement, Vinh University 44